Sénégal, la destination privilégiée pour une brillante carrière
Depuis quelques années, le Sénégal est devenu l’une des premières destinations de la sous-région, sinon de l’Afrique tout entière, en matière d’études supérieures. En effet, plusieurs nationalités se rencontrent dans différentes écoles de formation de la capitale sénégalaise et face à cette affluence de plus en plus importante, celles-ci offrent une large gamme de filières à suivre pour que chaque éventuel étudiant y trouve son compte.
Un tour à l’Université de l’Entreprise (AFI), sise à la Zone B, plus particulièrement dans la commune d’arrondissement de FANN - POINT E - AMITIE, dénote combien le fait est manifeste. Eric Legrand nous confie qu’il y a plus ou moins 21 nationalités dans cette école. Pour lui, cela est dû au fait que AFI est un groupe universitaire professionnel et offre ainsi trois domaines de formation à savoir en management et sciences de gestion, en sciences et technologies de l’information et de la communication et enfin, en sciences juridiques et fiscales. Au sein de l’AFI, six institutions s’occupent de l’ensemble de ces domaines. Subséquemment, les étudiants venant de divers horizons ont le choix entre plusieurs filières répondant à leur besoin de formation. Les nationalités dans cette école sont plus visibles en formation initiale (après le BAC). Il s’agit des étudiants de la sous-région (Afrique de l’Ouest) ou de l’Afrique Centrale. Pour la formation permanente, concernant ceux qui sont dans des entreprises et qui veulent se perfectionner, il s’agit pour la plupart des ressortissants de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Burkina Faso, du Togo, de la Mauritanie, bref de l’espace CEDEAO. Ces derniers sont envoyés par les partenaires de l’AFI (BICIS, TOTAL…) pour renforcer leurs capacités. La formation « tout au long de la vie » (ou formation continue) est suivie le plus souvent par des professionnels malgaches ou comoriens. Bref, à l’Université de l’Entreprise, les nationalités se distinguent dans des domaines de formation bien précis, chaque nationalité diffère de l’autre dans le choix spécifique de la filière à suivre. C’est pourquoi, son institut de langues offre, avec la coopération française, aux étudiants lusophones et anglophones la possibilité de se préparer aux études supérieures en français. Cependant, Eric Legrand nous fait remarquer que les Gabonais et les Congolais sont les plus importants en matière d’effectif car les premiers comme les seconds dépassent la centaine. Interrogé sur le pourquoi de la présence de ces nationalités au Sénégal, il ajoute que « ces communautés s’orientent ici pour un souci de management parce que AFI prône la compétence et nous voulons faire de Dakar une plateforme d’excellence en matière de formation professionnelle ». L’affluence est surtout due au fait que le Sénégal est accessible grâce à son emplacement géographique (plateforme de l’Afrique), à son hospitalité légendaire mais aussi sa stabilité sociopolitique. Le directeur des programmes, M. Mbodj, note que « certains étudiants sont au Sénégal parce que leur pays connaît souvent une instabilité politique, d’autres étudient ici parce qu’ils pensent qu’ils bénéficieront d’une formation adéquate compte tenu des besoins des uns et des autres ».
ISM : International School of Management
Cette école de management située au POINT E compte plus d’une trentaine de nationalités, selon M. Kane, le directeur des relations avec les Entreprises. Mais la communauté la plus importante est celle gabonaise, suivie des ivoiriens. Ensuite, viennent les burkinabés, les togolais, les guinéens, les nigériens qui constituent également des nationalités dont la forte présence ne passe pas inaperçue. Selon M. Kane, le Sénégal a toujours était une destination privilégiée et cela depuis l’AOF (Afrique Occidentale Française) car à cette époque Dakar était la capitale de la sous-région. Mais aussi, le Sénégal a toujours eu une certaine renommée dans l’enseignement supérieur et dans l’éducation en général car beaucoup de personnalités de l’Afrique ou du monde ont fait leurs études, sinon une partie de leur formation, au pays de la Teranga. Le directeur des relations avec les entreprises ajoute à cet effet que « la majeure partie de leurs étudiants africains ou d’Outre-mer ont suivi le même cheminement que les parents qui ont eux aussi fait leur formation à l’ISM ». Néanmoins, avec la crise économique, les opportunités d’acquérir une bourse pour étudier en Europe étant très rares, les étudiants d’autres nationalités sont parfois contraints de se trouver une école de la sous-région répondant à leurs attentes. Pour M. Kane, c’est surtout la stabilité et la paix qui font du Sénégal leur premier lieu de destination pour leurs études supérieures. La Teranga sénégalaise a certes dépassé les frontières du pays mais ne constitue pas pour autant un facteur d’influence pour ces milliers d’étudiants tous azimuts qui ont décidé de confier leur avenir professionnel aux différents établissements de formation sénégalais.
Toutefois, certains étudiants font leurs études à Dakar par contrainte familiale. Sara, une étudiante ivoirienne à l’ISM nous confie que son père a choisi pour elle le Sénégal parce « qu’il a des amis ici et il voulait surtout que je change d’air, que je connaisse un autre pays puisque je suis jamais sortie du mien ». Concernant ses études, elle soutient qu’il n’existe pas de grande différence entre la Côte D’Ivoire et le Sénégal car son pays dispose aussi de grandes écoles de formation. Un autre étudiant de la même école abonde dans le sens de Sara car il a dû lui aussi quitter le Niger parce que son frère a voulu qu’il étudie au Sénégal. Mais, il dit ne pas regretter d’être venu car il y a de bonnes écoles. Par contre, Salimata, une étudiante malienne à l'ITECOM (une école de commerce), se dit être une panafricaine avérée. C'est pourquoi elle a choisi d'étudier au Sénégal qui plus est un voisin du Mali, son pays. Elle voudrait s'imprégner de la culture sénégalaise et trouve que le pays de la téranga est un beau pays où les gens sont adorables, accueillants, ce qui la motive à continuer ses études ici.
ISM : International School of Management
Cette école de management située au POINT E compte plus d’une trentaine de nationalités, selon M. Kane, le directeur des relations avec les Entreprises. Mais la communauté la plus importante est celle gabonaise, suivie des ivoiriens. Ensuite, viennent les burkinabés, les togolais, les guinéens, les nigériens qui constituent également des nationalités dont la forte présence ne passe pas inaperçue. Selon M. Kane, le Sénégal a toujours était une destination privilégiée et cela depuis l’AOF (Afrique Occidentale Française) car à cette époque Dakar était la capitale de la sous-région. Mais aussi, le Sénégal a toujours eu une certaine renommée dans l’enseignement supérieur et dans l’éducation en général car beaucoup de personnalités de l’Afrique ou du monde ont fait leurs études, sinon une partie de leur formation, au pays de la Teranga. Le directeur des relations avec les entreprises ajoute à cet effet que « la majeure partie de leurs étudiants africains ou d’Outre-mer ont suivi le même cheminement que les parents qui ont eux aussi fait leur formation à l’ISM ». Néanmoins, avec la crise économique, les opportunités d’acquérir une bourse pour étudier en Europe étant très rares, les étudiants d’autres nationalités sont parfois contraints de se trouver une école de la sous-région répondant à leurs attentes. Pour M. Kane, c’est surtout la stabilité et la paix qui font du Sénégal leur premier lieu de destination pour leurs études supérieures. La Teranga sénégalaise a certes dépassé les frontières du pays mais ne constitue pas pour autant un facteur d’influence pour ces milliers d’étudiants tous azimuts qui ont décidé de confier leur avenir professionnel aux différents établissements de formation sénégalais.
Toutefois, certains étudiants font leurs études à Dakar par contrainte familiale. Sara, une étudiante ivoirienne à l’ISM nous confie que son père a choisi pour elle le Sénégal parce « qu’il a des amis ici et il voulait surtout que je change d’air, que je connaisse un autre pays puisque je suis jamais sortie du mien ». Concernant ses études, elle soutient qu’il n’existe pas de grande différence entre la Côte D’Ivoire et le Sénégal car son pays dispose aussi de grandes écoles de formation. Un autre étudiant de la même école abonde dans le sens de Sara car il a dû lui aussi quitter le Niger parce que son frère a voulu qu’il étudie au Sénégal. Mais, il dit ne pas regretter d’être venu car il y a de bonnes écoles. Par contre, Salimata, une étudiante malienne à l'ITECOM (une école de commerce), se dit être une panafricaine avérée. C'est pourquoi elle a choisi d'étudier au Sénégal qui plus est un voisin du Mali, son pays. Elle voudrait s'imprégner de la culture sénégalaise et trouve que le pays de la téranga est un beau pays où les gens sont adorables, accueillants, ce qui la motive à continuer ses études ici.
Pour une raison ou pour une autre, on peut dire que le Sénégal reçoit chaque année des milliers d'étudiants tous azimuts qui espèrent trouver ce qu'ils cherchent par le biais des études supérieures dispensées dans ce pays.
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