Les bienfaits de la mer dans toute sa diversité
On parle beaucoup des bienfaits de l'univers marin à travers la biologie marine. Pour vous donner une idée de la richesse des océans, on ne connaît aujourd'hui, à en croire les océanologues, que 15 à 20% de la faune et de la flore marine. Chaque semaine, ce sont quelques 35 espèces nouvelles qui sont découvertes. Chaque semaine, ce sont ainsi de nouvelles substances, nouvelles molécules que nous découvrons et qui ouvrent des opportunités considérables au plan de la santé.
Exemples ?
La céphalosporine, la dernière classe d'antibiotique émane du milieu marin. L’Azt, l'un des premiers traitements antiviraux contre le sida émane du hareng. Et pas moins de 66 molécules marines sont à la pointe des recherches les plus avancées dans la lutte contre le cancer. Il y a un peu plus d'une semaine, 2 Américains et 1 Japonais ont reçu le Nobel de chimie pour avoir réussi une percée spectaculaire dans l'analyse de la prolifération des cellules cancéreuses et cela à partir de leur observation grâce à la fluorescence liée à une protéine d'une variété de méduse. Le comité Nobel a qualifié cette avancée de "révolution technologique" et n'a pas hésité à comparer ce que l'on est en droit d'attendre de cette découverte à l'invention du microscope, cette protéine fluorescente permettant enfin de dévoiler ce qui était jusqu'alors invisible. La biodiversité marine est de l'ordre de l'infini et pour l'heure, nous l'agressons plus que nous ne savons en tirer parti. La plupart des médicaments de demain se trouvent au fond des mers et on se prend à rêver si on dotait les laboratoires de biotechnologie marines de plus de moyens, d'autant plus que cette recherche pourrait générer bien des emplois !
On parle beaucoup des bienfaits de l'univers marin à travers la biologie marine. Pour vous donner une idée de la richesse des océans, on ne connaît aujourd'hui, à en croire les océanologues, que 15 à 20% de la faune et de la flore marine. Chaque semaine, ce sont quelques 35 espèces nouvelles qui sont découvertes. Chaque semaine, ce sont ainsi de nouvelles substances, nouvelles molécules que nous découvrons et qui ouvrent des opportunités considérables au plan de la santé.
Exemples ?
La céphalosporine, la dernière classe d'antibiotique émane du milieu marin. L’Azt, l'un des premiers traitements antiviraux contre le sida émane du hareng. Et pas moins de 66 molécules marines sont à la pointe des recherches les plus avancées dans la lutte contre le cancer. Il y a un peu plus d'une semaine, 2 Américains et 1 Japonais ont reçu le Nobel de chimie pour avoir réussi une percée spectaculaire dans l'analyse de la prolifération des cellules cancéreuses et cela à partir de leur observation grâce à la fluorescence liée à une protéine d'une variété de méduse. Le comité Nobel a qualifié cette avancée de "révolution technologique" et n'a pas hésité à comparer ce que l'on est en droit d'attendre de cette découverte à l'invention du microscope, cette protéine fluorescente permettant enfin de dévoiler ce qui était jusqu'alors invisible. La biodiversité marine est de l'ordre de l'infini et pour l'heure, nous l'agressons plus que nous ne savons en tirer parti. La plupart des médicaments de demain se trouvent au fond des mers et on se prend à rêver si on dotait les laboratoires de biotechnologie marines de plus de moyens, d'autant plus que cette recherche pourrait générer bien des emplois !
Commentaires
Enregistrer un commentaire