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Adama Gaye à Clairafrique






La librairie Clairafrique a eu l’immense honneur d’accueillir le Pr Adama Gaye, journaliste et professeur aux Etats-Unis, présent à Dakar lors de la tournée africaine du président chinois Hu Jin Tao.

Adama Gaye a donné une conférence sur les relations entre la Chine et l’Afrique pour soulever la polémique sur la visite de Hu Jin Tao en Afrique.
Il a débuté la conférence en nous faisant une brève présentation de la Chine qui est un pays faisant plus d’un milliard d’habitants et qui a une civilisation vieille de 5000 ans. Elle n’est plus celle de Mao ni de la révolution, elle est en perpétuel changement.
La Chine, à la différence de ses anciens partenaires de la Banque Mondiale et du FMI ne vient pas en Afrique les mains vides. Elle a toujours eu la volonté d’investir en Afrique car les derniers plus grands investissements dans le continent sont faits par elle. Aujourd’hui, elle est présente partout en Afrique : elle a contribué à la reconstruction de l’Angola et a mis à la disposition du Nigéria 50 milliards de FCFA. La Chine est une grande puissance économique et financière et la Banque chinoise, avec ses 400 milliards de dollars de capital, pèse plus lourd que la Banque Mondiale ou le FMI.
Dans le continent, les chinois sont présents dans plusieurs secteurs notamment celui de la santé, du commerce et du bâtiment.
En matière de santé, les médecins chinois sont allés dans les coins les plus reculés du continent pour faire profiter les populations de leur médecine très avancée. Ils font également des consultations gratuites et des dons de médicaments dans certaines localités ou les gens n’ont pas accès aux soins. Les ouvriers chinois font dans la construction de bâtiments, de stades…
La Chine est un pays qui a surmonté beaucoup de problèmes parmi lesquels la colonisation, la scission de son territoire et la guerre de l’opium et ceux-ci le rapproche encore plus de l’Afrique qui a également connu la colonisation. Deng Xiao Ping a jeté les bases d’une économie à long terme pour la Chine qui fait désormais partie de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Adama Gaye a aussi précisé le fait que les chinois ne sont pas venus en Afrique « pour les beaux yeux des Africains »mais parce que le continent constitue un grand marché- à ne pas perdre- pour eux. C’est pourquoi les sommes d’argent colossales investies exigent autre chose en contre partie. La Chine, avec un sous-sol pauvre en minerais est obligée de se ravitailler en Afrique qui en regorge. Egalement, dans cette coopération, la Chine n’admet aucune collaboration avec le Taiwan de la part des dirigeants africains avec lesquels elle fait des affaires sous peine de perdre les privilèges qui leur été offerts.
Par ailleurs, les relations entre la Chine et l’Afrique ne datent pas d’aujourd’hui mais d’avant la colonisation. C’est ce qui explique le fait que, depuis 1991, un président ou un premier ministre chinois commence toujours sa tournée par l’Afrique pour lui renouveler son appui.

Après son exposé, le professeur Adama Gaye a répondu à plusieurs questions venant du public concernant le débat mais aussi sur son livre l’inexistence de la liberté d’expression en Chine. Mais il ne s’est pas appesanti sur cette dernière question, trop pointilleuse à mon avis. Et pour terminer, il y eu un buffet pour que les personnes présentes puissent goûter aux bons « Fatayas »et boire quelques rafraichissements. Mais, chose insolite, les invités n’ont pas pu accéder au buffet car les étudiants présents se sont jetés dessus comme des affamés et n’ont malheureusement pas laissés grand-chose derrière eux.

La librairie Clairafrique a eu l’immense honneur d’accueillir le Pr Adama Gaye, journaliste et professeur au Etats-Unis, présent à Dakar lors de la tournée africaine du président chinois Hu Jin Tao.

Adama Gaye a donné une conférence sur les relations entre la Chine et l’Afrique pour soulever la polémique sur la visite de Hu Jin Tao en Afrique.
Il a débuté la conférence en nous faisant une brève présentation de la Chine qui est un pays faisant plus d’un milliard d’habitants et qui a une civilisation vieille de 5000 ans. Elle n’est plus celle de Mao ni de la révolution, elle est en perpétuel changement.
La Chine, à la différence de ses anciens partenaires de la Banque Mondiale et du FMI ne vient pas en Afrique les mains vides. Elle a toujours eu la volonté d’investir en Afrique car les derniers plus grands investissements dans le continent sont faits par elle. Aujourd’hui, elle est présente partout en Afrique : elle a contribué à la reconstruction de l’Angola et a mis à la disposition du Nigéria 50 milliards de FCFA. La Chine est une grande puissance économique et financière et la Banque chinoise, avec ses 400 milliards de dollars de capital, pèse plus lourd que la Banque Mondiale ou le FMI.
Dans le continent, les chinois sont présents dans plusieurs secteurs notamment celui de la santé, du commerce et du bâtiment.
En matière de santé, les médecins chinois sont allés dans les coins les plus reculés du continent pour faire profiter les populations de leur médecine très avancée. Ils font également des consultations gratuites et des dons de médicaments dans certaines localités ou les gens n’ont pas accès aux soins. Les ouvriers chinois font dans la construction de bâtiments, de stades…
La Chine est un pays qui a surmonté beaucoup de problèmes parmi lesquels la colonisation, la scission de son territoire et la guerre de l’opium et ceux-ci le rapproche encore plus de l’Afrique qui a également connu la colonisation. Deng Xiao Ping a jeté les bases d’une économie à long terme pour la Chine qui fait désormais partie de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Adama Gaye a aussi précisé le fait que les chinois ne sont pas venus en Afrique « pour les beaux yeux des Africains »mais parce que le continent constitue un grand marché- à ne pas perdre- pour eux. C’est pourquoi les sommes d’argent colossales investies exigent autre chose en contre partie. La Chine, avec un sous-sol pauvre en minerais est obligée de se ravitailler en Afrique qui en regorge. Egalement, dans cette coopération, la Chine n’admet aucune collaboration avec le Taiwan de la part des dirigeants africains avec lesquels elle fait des affaires sous peine de perdre les privilèges qui leur été offerts.
Par ailleurs, les relations entre la Chine et l’Afrique ne datent pas d’aujourd’hui mais d’avant la colonisation. C’est ce qui explique le fait que, depuis 1991, un président ou un premier ministre chinois commence toujours sa tournée par l’Afrique pour lui renouveler son appui.

Après son exposé, le professeur Adama Gaye a répondu à plusieurs questions venant du public concernant le débat mais aussi sur son livre l’inexistence de la liberté d’expression en Chine. Mais il ne s’est pas appesanti sur cette dernière question, trop pointilleuse à mon avis. Et pour terminer, il y eu un buffet pour que les personnes présentes puissent goûter aux bons « Fatayas »et boire quelques rafraichissements. Mais, chose insolite, les invités n’ont pas pu accéder au buffet car les étudiants présents se sont jetés dessus comme des affamés et n’ont malheureusement pas laissés grand-chose derrière eux.

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