
Sous le parrainage et la présidence effective du Dr Mamadou Bousso Lèye, Ministre de la culture et de la francophonie, le Réseau des Acteurs Socioculturels du Sénégal (RASCS) a organisé une manifestation de relance de ses activités culturelles. Celle-ci s’est déroulée le vendredi 14 août à la maison de la culture Douta Seck.
Le RASCS est une structure fédératrice qui compte en son sein tous les groupes ethno-socio-culturels du pays dont une trentaine d’associations formelles, selon Balla Moussa Daffé, le président du réseau. La cérémonie a été riche en couleurs grâce à la prestation des divers groupes artistiques ethnoculturels parmi lesquels figuraient des wolofs, des sérères, des diolas, des peuls pour ne citer qu’eux. Cette prestation a été imprégnée par des chants et des danses des ethnies venues de toutes les régions du Sénégal. Un accueil de bienvenue a été réservé au Ministre de la culture et de la francophonie et tout cela sous les sonorités des koras, des balafons et des calebasses entre autres instruments de musique traditionnels. L’honorable député Balla Moussa Daffé, après remerciements des personnes présentes, a rappelé la mission essentielle du RASCS qui se veut à l’avant-garde de la lutte pour la préservation de nos valeurs culturelles, mais aussi un facteur d’ouverture et de défense de la diversité culturelle dans la complémentarité et la cohésion. Le réseau se définit comme un cadre de concertation, de dialogue et de partage entre différentes composantes de la diversité ethno-socio-culturelle du Sénégal. C’est ainsi que le président du Réseau va céder la place au parrain de la manifestation, Mamadou Bousso Lèye, qui va déclarer, dans son discours introductif, ouverte la cérémonie de relance des activités du RASCS. Le ministre de la Culture a aussi souligné la parenté existant entre les différentes ethnies par ces mots : « Je ne sais qui des sérères, des diolas ou des peuls a commis le péché de gourmandise pour être le serviteur de l’autre ». Cette parenté favorise l’harmonie et la stabilité sociale. La conférence qui s’ensuivit a été animée par Pape Massène Sène, secrétaire général du Ministère de la Culture et de la francophonie. Elle a eu pour thème « Diversité culturelle et cohésion nationale ». Le conférencier a définit la culture comme étant la vision du monde, la manière de se comporter dans ce monde mais aussi la manière de transformer ce monde. Selon lui, la cohésion nationale n’est pas une conséquence de la diversité culturelle, elle en est le régulateur d’où la diversité dans l’acceptation de l’autre. La diversité n’est pas une donnée immuable car l’être humain, en mutation perpétuelle, acquiert d’autres diversités qu’il fusionnera à celles déjà existantes. Concernant la parenté à plaisanterie entre les peuls et les sérères, Papa Massène Sène nous explique qu’il s’agit là d’une manière de reconnaitre l’existence de l’autre et en même temps de neutraliser d’éventuelles sources de conflits interethniques. Pour terminer sa conférence, le secrétaire général du Ministère de la Culture a exhorté les sénégalais à accepter leur diversité et à protéger leur patrimoine culturel pour en faire une source d’enrichissement mutuel, de renforcement des relations fraternelles et de consolidation de l’unité culturelle nationale.
Après la conférence, le président du RASCS a remercié tous les acteurs culturels présents ainsi que les autorités pour leur soutien inconditionnel à son égard. Il a appuyé les propos du conférencier en rajoutant à sa suite que « la force d’un baobab se trouve dans ses racines » pour dire que ce qui fait la force du Sénégal c’est sa diversité culturelle et sa cohésion sociale. Pour clôturer la manifestation en beauté, le RASCS a offert un cocktail à ses invités au restaurant de la maison de la culture.
Le RASCS est une structure fédératrice qui compte en son sein tous les groupes ethno-socio-culturels du pays dont une trentaine d’associations formelles, selon Balla Moussa Daffé, le président du réseau. La cérémonie a été riche en couleurs grâce à la prestation des divers groupes artistiques ethnoculturels parmi lesquels figuraient des wolofs, des sérères, des diolas, des peuls pour ne citer qu’eux. Cette prestation a été imprégnée par des chants et des danses des ethnies venues de toutes les régions du Sénégal. Un accueil de bienvenue a été réservé au Ministre de la culture et de la francophonie et tout cela sous les sonorités des koras, des balafons et des calebasses entre autres instruments de musique traditionnels. L’honorable député Balla Moussa Daffé, après remerciements des personnes présentes, a rappelé la mission essentielle du RASCS qui se veut à l’avant-garde de la lutte pour la préservation de nos valeurs culturelles, mais aussi un facteur d’ouverture et de défense de la diversité culturelle dans la complémentarité et la cohésion. Le réseau se définit comme un cadre de concertation, de dialogue et de partage entre différentes composantes de la diversité ethno-socio-culturelle du Sénégal. C’est ainsi que le président du Réseau va céder la place au parrain de la manifestation, Mamadou Bousso Lèye, qui va déclarer, dans son discours introductif, ouverte la cérémonie de relance des activités du RASCS. Le ministre de la Culture a aussi souligné la parenté existant entre les différentes ethnies par ces mots : « Je ne sais qui des sérères, des diolas ou des peuls a commis le péché de gourmandise pour être le serviteur de l’autre ». Cette parenté favorise l’harmonie et la stabilité sociale. La conférence qui s’ensuivit a été animée par Pape Massène Sène, secrétaire général du Ministère de la Culture et de la francophonie. Elle a eu pour thème « Diversité culturelle et cohésion nationale ». Le conférencier a définit la culture comme étant la vision du monde, la manière de se comporter dans ce monde mais aussi la manière de transformer ce monde. Selon lui, la cohésion nationale n’est pas une conséquence de la diversité culturelle, elle en est le régulateur d’où la diversité dans l’acceptation de l’autre. La diversité n’est pas une donnée immuable car l’être humain, en mutation perpétuelle, acquiert d’autres diversités qu’il fusionnera à celles déjà existantes. Concernant la parenté à plaisanterie entre les peuls et les sérères, Papa Massène Sène nous explique qu’il s’agit là d’une manière de reconnaitre l’existence de l’autre et en même temps de neutraliser d’éventuelles sources de conflits interethniques. Pour terminer sa conférence, le secrétaire général du Ministère de la Culture a exhorté les sénégalais à accepter leur diversité et à protéger leur patrimoine culturel pour en faire une source d’enrichissement mutuel, de renforcement des relations fraternelles et de consolidation de l’unité culturelle nationale.
Après la conférence, le président du RASCS a remercié tous les acteurs culturels présents ainsi que les autorités pour leur soutien inconditionnel à son égard. Il a appuyé les propos du conférencier en rajoutant à sa suite que « la force d’un baobab se trouve dans ses racines » pour dire que ce qui fait la force du Sénégal c’est sa diversité culturelle et sa cohésion sociale. Pour clôturer la manifestation en beauté, le RASCS a offert un cocktail à ses invités au restaurant de la maison de la culture.
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