Les programmes de Walf FM suspendus
Des éléments de la police ont arrêté jeudi matin les programmes de la radiotélévision Walfadjri pour l’obliger à respecter les décisions de justice consistant à remplir les formalités légales et à s’acquitter intégralement des droits dus aux artistes, a constaté l’APS. Pour rappel, deux requêtes avaient été déposées au tribunal contre le groupe Walfadjri. La première, en date du 6 août 2009, est survenue à la suite du procès qui a été remporté par le BSDA. Le tribunal hors-classe de Dakar avait annoncé la suspension des programmes de Walf TV jusqu’au paiement de la somme due (à savoir 50 millions de FCFA). Cette décision a été notifiée à Sidy Lamine Niasse, le 13 août dernier par l’huissier du BSDA et un ultimatum de huit jours lui a été fixé. Le président de la radiotélévision, faisant fi des décisions, avait refusé de s’acquitter de ses dettes. Jeudi matin, après la fermeture de Walf, le président du groupe, sur les ondes de la Radio Futurs médias (RFM), a qualifié de ‘’politique’’ la décision de la police d’arrêter les programmes de sa radiotélévision, précisant que c’est le gouvernement sénégalais qui a décidé d’agir ainsi. ‘’Ce n’est pas l’affaire du BSDA (Bureau Sénégalais du Droit d’Auteur) puisqu’il est devant la justice. C’est le gouvernement sénégalais qui est venu fermer Walfadjri’’, a ajouté M. Niasse. Selon lui, les policiers sont allés à l’immeuble Kébé, en centre-ville pour y faire des choses pas très catholiques car ils ont pris tout le matériel à l’insu du personnel. Ils se sont ainsi comportés comme des vandales, a-t-il récriminé. Par contre, Abdou Aziz Dieng, le président du Conseil d’administration du Bureau sénégalais du droit d’auteur, soutient que l’arrêt des programmes de la radiotélévision Walfadjri n’a rien à voir avec le gouvernement, « il n’y a pas une once de politique ». Le BSDA n’aurait pas souhaité qu’ils en arrivent là mais Sidy Lamine Niasse ne leur a pas laissé le choix car le Bureau n’a jamais refusé le dialogue avec Walfadjri. Et la preuve, depuis 2004, ils essayent de ramener le président du groupe Walfadjri à la raison mais sans grand succès. « Nous avons une documentation abondante qui peut prouver les moult interpellations dont il a fait l’objet et qui sont restées sans réponse », a-t-il précisé.
Des éléments de la police ont arrêté jeudi matin les programmes de la radiotélévision Walfadjri pour l’obliger à respecter les décisions de justice consistant à remplir les formalités légales et à s’acquitter intégralement des droits dus aux artistes, a constaté l’APS. Pour rappel, deux requêtes avaient été déposées au tribunal contre le groupe Walfadjri. La première, en date du 6 août 2009, est survenue à la suite du procès qui a été remporté par le BSDA. Le tribunal hors-classe de Dakar avait annoncé la suspension des programmes de Walf TV jusqu’au paiement de la somme due (à savoir 50 millions de FCFA). Cette décision a été notifiée à Sidy Lamine Niasse, le 13 août dernier par l’huissier du BSDA et un ultimatum de huit jours lui a été fixé. Le président de la radiotélévision, faisant fi des décisions, avait refusé de s’acquitter de ses dettes. Jeudi matin, après la fermeture de Walf, le président du groupe, sur les ondes de la Radio Futurs médias (RFM), a qualifié de ‘’politique’’ la décision de la police d’arrêter les programmes de sa radiotélévision, précisant que c’est le gouvernement sénégalais qui a décidé d’agir ainsi. ‘’Ce n’est pas l’affaire du BSDA (Bureau Sénégalais du Droit d’Auteur) puisqu’il est devant la justice. C’est le gouvernement sénégalais qui est venu fermer Walfadjri’’, a ajouté M. Niasse. Selon lui, les policiers sont allés à l’immeuble Kébé, en centre-ville pour y faire des choses pas très catholiques car ils ont pris tout le matériel à l’insu du personnel. Ils se sont ainsi comportés comme des vandales, a-t-il récriminé. Par contre, Abdou Aziz Dieng, le président du Conseil d’administration du Bureau sénégalais du droit d’auteur, soutient que l’arrêt des programmes de la radiotélévision Walfadjri n’a rien à voir avec le gouvernement, « il n’y a pas une once de politique ». Le BSDA n’aurait pas souhaité qu’ils en arrivent là mais Sidy Lamine Niasse ne leur a pas laissé le choix car le Bureau n’a jamais refusé le dialogue avec Walfadjri. Et la preuve, depuis 2004, ils essayent de ramener le président du groupe Walfadjri à la raison mais sans grand succès. « Nous avons une documentation abondante qui peut prouver les moult interpellations dont il a fait l’objet et qui sont restées sans réponse », a-t-il précisé.
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